Dans un article paru le 26 octobre 2016 dans une revue pour la recherche et la santé publique (constances), il est rappelé que L’obésité est une maladie chronique d’évolution pandémique. Elle est définie par un excès de masse grasse et a pour conséquence une augmentation du risque de nombreuses pathologies, dont les pathologies cardio métaboliques (dyslipidémies, diabète de type 2, hypertension artérielle) et articulaires, la dépression et de nombreux cancers.
Dans le monde, la prévalence du surpoids et de l’obésité est de 36,9% pour les hommes et de 38% pour les femmes. En France, d’après l’enquête déclarative ObÉpi menée auprès d’individus âgés de 18 ans et plus, la prévalence de l’obésité a été estimée en 2012 à 15%, soit près de 6,9 millions de personnes. La prévalence de l’obésité a augmenté de 76,4% entre 1997 et 2012, avec la persistance d’un fort gradient socioéconomique inverse avec le niveau d’éducation et le revenu. L’estimation issue de l’Étude nationale nutrition santé (ENNS), cette fois avec des données anthropométriques mesurées dans 73 Centres d’examen de santé de la Sécurité sociale en 2006, indiquait une prévalence de l’obésité de 16,1% chez les hommes et de 17,6% chez les femmes de 18-74 ans.
En médecine traditionnelle chinoise, plusieurs siècles d’observation permettent de dire qu’il existe plusieurs types d’obésité ou de surpoids, dont les traitements sont différents. La manière dont la médecine traditionnelle chinoise analyse et conçoit la physiologie humaine est différente de celle de la médecine occidentale. Ainsi 4 causes sont identifiées comme pouvant être à l’origine d’un surpoids : une mauvaise hygiène de vie et alimentaire, des fatigues reflétant un vide de l’énergie de la rate, du froid pour l’énergie Yang des Reins en déficience, une surpression du foie ne permettant plus la libre circulation de l’énergie dans le corps, les émotions.
Dès lors, l’origine du surpoids étant mieux cernée, il conviendra d’apporter des soins adaptés à chaque consultant, sur une durée minimale de trois mois, permettant notamment de tonifier l’énergie de la rate, de transformer et d’assécher les mucosités (les masses grasses) et l’humidité (diurétique), de détendre l’énergie du foie, de réchauffer celle des reins, sans oublier de calmer l’esprit car en la matière, les émotions sont des facteurs d’aggravation du surpoids. La pharmacopée traditionnelle chinoise sera principalement utilisée tout comme la stimulation de points d’acupuncture ou encore la moxibustion d’armoise permettant notamment une meilleure circulation de l’énergie dans tout le corps, une régulation des fonctions immunitaires ainsi qu’une meilleure tonification en soutenant l’énergie Yang par la chaleur diffuse de cette plante.
Par ailleurs et sans que le surpoids ne devienne “pathogène” il est des situations ou des pratiques qui demandent un contrôle du poids. Par exemple, le sportif, quel que soit sa discipline, se doit d’être vigilant par rapport à son poids de corps. Cela passe par une bonne gestion des entraînements, de la récupération, mais aussi de l’alimentation. Beaucoup de sportifs ont donc recours à des régimes, voire à des pratiques draconiennes dont le but est une perte de poids rapide, pour arriver au poids le jour de la pesée pour une compétition. Ces pertes de poids rapides, non planifiées sont souvent synonymes de contre-performance. A la suite d’un bilan énergétique le praticien en médecine traditionnelle chinoise proposera au sportif un protocole de soins traditionnels chinois pour l’aider à maintenir un poids sain, limiter la prise de masse graisseuse et réguler son appétit. Le nombre de séances sera alors déterminé en fonction des objectifs fixés par le sportif.